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sociation WALLU, est-ce qu’aujourd’hui vous êtes appuyés par l’Etat du Sénégal ? Quel regard portez-vous sur la législation nationale en matière de protection des personnes vulnérables notamment les femmes ? L’appui de l’Etat peut s’apprécier à divers niveaux. Par exemple les services de sécurité, les services médicaux et les autorités judiciaires qui relèvent tous de l’Etat nous accordent une oreille attentive et nous offrent des facilites considérables en termes de prise en charge des victimes. Avec le Ministère de la Jeunesse dirigée aujourd’hui par une jeune Dame qui partage notre vision, en l’occurrence Mme Néné Fatoumata TALL, nous sentons de plus en plus l’Etat à nos côtés. Cette dame qui est en train de faire un travail extraordinaire ne cesse de renforcer les relations de confiance entre les jeunes acteurs de la société civile et l’Etat du Sénégal. Ensuite, le Ministère de la Femme, de la Famille et du Genre est de plus en plus proche et actif à nos côtés pour porter l’agenda des femmes. Quant au cadre législatif et politique, je trouve qu’il y a des efforts considérables dont on peut se réjouir aujourd’hui. En plus d’avoir ratifié toutes les conventions internationales en rapport avec les droits des femmes et des filles, il existe un dispositif national très favorable à la promotion et la protection des droits des femmes. Néanmoins, comme dans plusieurs secteurs, parfois nous ne disposons pas de tout l’arsenal institutionnel requis pour une mise en œuvre effective des politiques et lois que le Gouvernement adopte. Mais toujours est-il que la promotion et la protection des droits des femmes n’est pas qu’une affaire de lois et de règlements. C’est surtout une question de conscience morale, civique, citoyenne. Autant les lois ont une portée dissuasive et répressive, autant les prédateurs ne s’empêchent pas de porter des coups de violence aux femmes. Quel est votre message à l’endroit des autorités sénégalaises concernant la situation des personnes vulnérables ? Nous ne ferons que renouveler notre message habituel aux Autorités, car ils le reçoivent de notre part tous les jours. Pour paraphraser Martin Luther King, nous persistons qu’une seule forme Pour changer de registre, à 21 ans vous endossez autant de responsabilité. Vous arrive-t-il de douter ? Contrairement à certains stéréotypes dont je suis également victime, je considère mon jeune Age beaucoup une opportunité qu’une limite. La jeunesse symbolise pour moi la force, la puissance, l’énergie, la vivacité, le courage ; et ce sont ces postulats qui doivent fonder et déterminer notre action. En un certain plus avancé, on n’a pas la force et le temps matériel de nous mettre à la disposition de la communauté, surtout qu’il y aura des limites naturelles que la société et notre situation de femme nous imposera. BIRAMAWA MAGAZINE - 15 d’injustice à l’endroit de qui que ce soit est une menace à la justice de façon générale. Les violences faites aux femmes ne feront que saper la cohésion sociale, créer une méfiance entre les individus, et contribuer à creuser le fossé entre les différentes couches sociales. Il y a des nations qui en ont payé cher. Donc, il est de l’intérêt national et de tous de garantir à tous les citoyens une jouissance de leurs droits en toute quiétude et toute sécurité.

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