que nous notions dans ce pays. Nous avions constaté que beaucoup de ces victimes n’avaient aucune assistance ou subissaient des pressions familiales ne permettant de prendre en charge correctement leur traumatisme. Ainsi avons-nous décidé d’apporter un « Wallu », un secours à ces sœurs qui étaient souvent dans des situations défavorables. le premier prix de l’innovation technologique dans la gestion et la prévention de la violence au Sénégal. Mais il n’est pas encore opérationnalisé car sa mise en œuvre nécessite des moyens additionnels matériels et financiers assez conséquents que nous n’avons pas pour le moment. Par ailleurs, plus d’une trentaine de femmes et filles ayant de diverses formes de violence ont bénéficié de l’assistance de WALLU sur le plan médical, psychologique et judiciaire. Nous nous joignons aux campagnes menées par des collectifs d’associations pour la protection des enfants, des femmes dont les plus célèbres sont « Doyna », « Dafa Doy », « Dafa Diott », « Seuyaane », « Stop aux Violences faites aux femmes », « Octobre Rose », « Equal Pay ». Nous avons participé également au Salon International pour l’économie numérique, au Forum International du Digital grâce au dispositif d’alerte qui nous a permis de remporter le premier prix de l’innovation technologique dans la gestion et la prévention de la violence. Aujourd’hui, nous comptons élargir nos actions à l’ensemble du territoire pour assurer aux personnes vulnérables de meilleures conditions de vie, un épanouissement au double plan social et économique, une promotion de leurs droits et libertés. Quelles sont les réalisations et perspectives de l’association ? WALLU est une association très jeune, avec des moyens très limités pour le moment. Mais nous nous réjouissons des efforts consentis et des résultats enregistrés avec nos partenaires et nos vaillantes championnes. Avec WALLU, nous avions pensé que l’utilisation de la technologie pourrait contribuer à réduire les agressions faites aux femmes, en utilisant un dispositif d’alerte rapide et automatique. Nous avons alors conçu un gadget ou bracelet électronique permettant à la personne en danger en un clic d’alerter les services de sécurité à travers un système GPS. Grâce à ce dispositif, nous avons gagné 14-BIRAMAWA MAGAZINE Pour les femmes victimes de violence, quelle est la marche à suivre pour contacter l’association ? Nous sommes très présents dans les réseaux sociaux, même si ces canaux ne sont pas accessibles à toutes nos cibles. Nos collaborations avec les clubs de jeunes filles et certaines organisations plus connues dont les centres de conseil adolescents, certaines radios communautaires, certaines « Boutiques de Droit » de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) ; et surtout avec les centres de santé qui nous saisissent en cas de besoin. Nous sommes en train de développer un plan de communication qui renforcera notre présence partout dans le pays et facilitera l’accès des victimes à nos services d’assistance. Vu l’importance des missions de votre as
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