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d’hôpital ». Ainsi, je suis chargé de manager les équipes de ces cliniques, et mon rôle principal est de mettre en œuvre la vision globale définie pour le canal. En effet, je dois faire en sorte qu’à travers nos cliniques, les populations puissent avoir accès à la meilleure des prises en charge en matière de santé sexuelle et reproductive. Et pour y parvenir, je suis chargé de donner les orientations en mettant en place des stratégies claires pouvant nous mener à répondre aux besoins des femmes. J’assure donc un rôle de leader et de support et j’effectue le suivi quotidien des performances de mes équipes, et veille à la mise en œuvre des plans d’actions et stratégies. Je suis également en charge de l’extension des centres sur le territoire national. il y’avait une fac de médecine. Et tient toi bien à l’époque il n’y avait que la Faculté de médecine de L’UCAD, l’ouverture de la deuxième faculté de médecine du Sénégal à Thiès n’était pas encore confirmée mais figurait sur la fiche d’orientation je l’ai alors coché pour la forme lol ; après tout, la chance ne sourit qu’aux audacieux 😊. Après 1 mois de cours à la FMPO j’ai reçu un appel de l’université de Thiès qui m’a convoqué à un concours d’entrée à la Fac de médecine qu’il fallait faire le surlendemain. J’ai alors confirmé ma participation sans vraiment me décider car je ne connaissais personne à Thiès, en plus 2 jours pour me préparer à un concours inattendu, ça m’a un peu refroidi !!! À la descente j’ai appelé mon papa pour lui expliquer la situation et il m’a dit qu’il avait un ami à Thiès où je pouvais m’installer pour faire le concours et cerise sur le gâteau j’ai fini par réussir à ce concours qui y’a été très sélectif malgré tout. Et c’est comme ça que nous avons été 66 étudiants sur 300 et quelques à être les pionniers de l’ouverture de la deuxième faculté de médecine du Sénégal. J’ai ensuite fait durant ma 6iéme année en parallèle un master en microbiologie Fondamentale et appliquée à L’UCAD que je dois soutenir d’ailleurs lol. C’est avant de finir mon stage rural de 4 mois au centre de santé de Diofior que j’ai passé un entretien à MSI pour le poste que j’occupe jusque-là, car c’était une ONG que je suivais depuis des années. En effet, j’ai toujours été intéressé par la santé sexuelle et reproductive ; d’ailleurs j’ai fait de la recherche et soutenu ma thèse de doctorat sur ce sujet en plus des œuvres humanitaires qui ont toujours fait partie de moi on y reviendra. Comment se sont déroulées vos études en Médecine ? Quand j’y repense « wow » je dirais passionnant et mouvementé. Un vrai parcours du combattant. Pour arriver à ce poste vous avez fait de longues études. Quel a été votre cursus scolaire ? J’ai fait mon cycle primaire entre Sokone et Guinguineo ; mon C.E.M entre Guingueneo et Kaolack à Dialegne pour enfin avoir mon bac S2 au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack en 2008. Puisque je me voyais faire que la médecine et rien d’autre ; j’ai misé le tout pour le tout en déposant mes demandes qu’au niveau des universités où 10-BIRAMAWA MAGAZINE Passionnant parce que connaître le corps humain, comprendre les maladies et les soigner il y’a rien de plus gratifiant. Mouvementée, parce que nous avons était les premiers « COBAYE » à démarrer les études médicales à Thiès alors que rien n’était encore en place. On n’avait ni amphithéâtre on faisait cours au CNEPS de Thiès où un petit bâtiment de deux pièces nous était prêté, ni campus social chacun se débro

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