DECOUVERTE “J’ai grandi au milieu des livres.” Ndèye Fatou DIENG Ecrivain Biramawa consacre sa rubrique « Découverte » à Ndèye Fatou DIENG, juriste de formation, Auteure et peintre amateur. Elle est l’auteure du roman « Ces moments-là » qui a obtenu le Prix Aminata Sow FALL pour la Créativité 2017 et est finaliste du prix Orange 2020. « Mélange de fiction et de réalité », le roman se veut un « hommage à l’amitié ». « J’ai grandi au milieu des livres. Quand les petites filles de mon âge jouaient à la corde, moi je lisais… » Bonjour Ndeye Fatou, pouvez- vous vous présenter à nos lecteurs ? Merci Biramawa de m’accorder cette interview. Alors, je m’appelle Ndèye Fatou Dieng. J’ai 29 ans. Je suis juriste de formation. Auteure et peintre amateur. Vous êtes juriste de profes32-BIRAMAWA MAGAZINE sion. Comment utilisez vous vos talents d’écriture dans votre métier ? Alors, très souvent, c’est l’inverse qui se produit. Ce sont mes talents de juriste qui peuvent me servir dans l’écriture. Pour des domaines qui me sont étrangers je suis toujours obligée de faire des recherches approfondies. Pour le droit, c’est moins compliqué. Le droit et l’écriture sont deux domaines assez différents de prime abord. Le droit est rigide, l’écriture est fluide. Néanmoins il faut reconnaître une chose, c’est qu’un juriste est avant tout un littéraire. Déjà, c’est sur la base des matières littéraires que la sélection en faculté de droit se fait. Un bon juriste est avant tout un bon littéraire car l’exercice juridique commande aussi une certaine maîtrise, une certaine dextérité langagière, en ce sens, être écrivain, m’aide beaucoup aussi car les mots sont mon univers. Et les deux (mon métier de juriste et l’écriture), à bien y réfléchir ne sont pas si éloignés. L’un comme l’autre exige une bonne connaissance des règles, une pratique assidue (la lecture pour l’écrivain et les exercices pour le juriste) et un esprit libre capable de
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