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Coin D’AUTRUI Bonzzzouuurrr warahmatullah, chers lecteurs, lectrices du Quinzomadaire Biramawa… Nous en étions où lors de la première prise de contact ? Ah oui, j’avais atterri à Walf Grand’Place après n’avoir jamais voulu devenir un journaliste. C’est vous dire combien le destin peut être persuasif et ténu. Quand l’Omnipotent entreprend de te caser à un point J, rien ne peut résister à Sa volonté. Toutefois, Il ne t’y dépose pas souvent directement. Et c’est souvent là que se trouve la différence entre les Uns et les Autres. Du point A, à celui où vous serez assigné dans les limites du temps qui vous est imparti dans cette vie, il y a un parcours, des épreuves, des écueils, des obstacles…N’ayez pas peur d’eux. Faites-en vos meilleurs alliés. Car ils sont là pour forger celui que vous serez demain. Et d’habitude, c’est ce dernier que la postérité et l’histoire retiendront. La galère était mon plus fidèle compagnon Je n’ai pas atterri au Groupe Walfadjiri juste après ma licence en Journalisme et Communication. Comme je l’ai indiqué dans le premier numéro de votre Magazine, le journalisme ne m’intéressait pas vraiment. La preuve, pendant les vacances des Première et Deuxième années d’étude à l’ISC, au moment où mes promotionnaires cherchaient et effectuaient des stages dans les rédactions de Presse écrite, 20-BIRAMAWA MAGAZINE Radios et Télévisions de la place, moi je me précipitais dans les Niayes de Mboro pour jouer les Navétanes (championnats populaires de football entre quartiers organisés sur toute l’étendue du territoire sénégalais pendant les vacances scolaires et académiques). Je m’accrochais à un rêve qui me fuyait. Mais il est souvent très difficile de se départir d’une passion de jeunesse. Jusqu’au jour où le destin vous met en face d’un gigantesque mur noir et que vous réalisez ensuite qu’il n’y a plus qu’une seule possibilité pour continuer :Retourner en arrière et Tourner la page. Bref, après la Licence, j’ai déposé mon pauvre CV dans des agences de Communication et de Web Marketing, dans des Centres d’appel etc. Espérant naïvement, que mon téléphone allait sonner d’un jour à l’autre pour un entretien. Après trois mois, le seul appel que j’ai reçu venait d’un célèbre Centre d’appel niché à Dakar. Quand j’ai vu l’indicatif 33 8…, j’ai aussitôt sursauté du lit. De l’autre bout du fil, un gars me demande de confirmer l’identité qu’il y avait sur mon CV. Dès que ce fut fait, il me demande si j’étais prêt pour entretien téléphonique. Je lui sers avec assurance un grand OUI. La suite fut catastrophique. Je butais sur les mots, ne savais même pas quoi répondre sur certaines questions d’actualité, tergiversais avec une voix tremblotante. Ce fut tout simplement lamentable. Par politesse, le gars me fit savoir que mon profil ne correspondait pas au poste recherché et que si une autre opportunité se présentait, ils allèrent me contacter. J’ai alors fait une croix sur les Centres d’appel. Un petit frère à moi, qui travaillait dans une agence de sondage et d’études et qui nous recrutait souvent avec d’autres potes, pour effectuer des enquêtes auprès de l’opinion a alors parlé de mon profil à un des responsables de son bureau. Il y avait un poste de pigiste publicitaire qui venait de se libérer et comme il y avait sur mon CV Journalisme et COMMUNICATION, je fus convoqué pour une entrevue avec le responsable du département Pige Publicitaire. Mon excitation est retombée dès que le gars m’a signifié ce à quoi mon job consistait. Et surtout ce que je devais toucher comme salaire à la fin du mois en travaillant 6 jours sur 7, 8 heures par jour : 25 000 mille Fcfa. Je devais quitter chaque jour Pikine pour me rendre près du Canal de Soumbédioune. J’arrivais souvent en retard. Il fallait prendre les « Ndiaga Ndiaye » jusqu’au marché Petersen. Ensuite, n’ayant pas les moyens de payer un taxi, j’utilisais le premier moyen de transport connu par l’Homme (les pieds), jusqu’à Soumbédioune. Tenez-vous bien, chers lecteurs, lectrices de Biramawa, je n’ai

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