34

La Productrice c’est Marodi, la boite qui a mis les moyens pour réaliser mon œuvre. J’ai été Showrunner du Projet. Mon rôle est mixte, je suis scénariste, ensuite garant de la valeur artistique de la série. Enfin, j’ai la main mise sur tout le processus de production : de l'écriture, au plateau de tournage, jusqu'au montage final. J’insuffle mon identité à la série. « J’ai dû écourter mes études en deuxième année de formation pour prendre l’argent de la scolarité que payait mon Oncle afin de subvenir aux besoins de ma mère ! » Était-ce facile de créer la série ? Il n’y a rien de facile ou de miraculeux dans un processus de création. C’est énormément de travail, très méticuleux, pour donner au public de quoi vivre et ressentir des émotions il faut vraiment savoir maîtriser et pouvoir anticiper. Rien que le travail d’écriture prend en moyenne six mois pour la recherche, le fait de poser les personnages, les arches narratives, heureusement que je travaille avec une équipe formidable et que c’est un plaisir que de disséquer sans répit chaque séquence. Après 2 saisons, quel bilan tirez-vous de cette aventure ? D’où vous est venue l’idée de créer la série ? À la base c’était juste une chronique, donc rien de miraculeux, seulement, ça marchait. L’idée d’en faire plus est venue. Voilà comment la série est née, grâce à Mass N’dour, le Directeur de Marodi qui en cinq minutes a voulu le projet. Page 34-Biramawa Magazine J’ai beaucoup appris sur moi, faire un produit qui est jugé est très difficile, il faut savoir faire face, mais aussi avoir du recul. J’ai appris la ténacité, je sais que l’échec fait partie de la réussite et que je vais gagner, perdre, gagner encore car j’ai choisi un travail qui teste notre endurance. Savoir faire face et surtout prendre en

35 Publizr Home


You need flash player to view this online publication