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ous ne nous tiendrez certainement pas rigueur de nous écarter cette foisci un peu de notre rubrique pour nous intéresser à la question de l’emploi, ou disons à la problématique de l’employabilité. Dans un monde parfait, on ne se serait sans doute pas permis cet écart. Hélas, nous en sommes loin ! Voyez-vous, dans un monde parfait, on ne parlerait même pas de chômage, aucun jeune en âge de travailler ne se retrouverait en inaction et mieux, un diplôme ne serait jamais assimilé à une feuille de journal comme dans la récente métaphore d’un de nos chers rappeurs. Mais nous en sommes là ! Si bien que tous appellent au changement et chacun y allant de sa propre méthode. Tout le monde se sent harassé par le manque d’emploi car même celui qui en a un, a forcément un frère, une sœur, un ami ou autre proche qui en cherche désespérément. Ceux qui ne perçoivent l’objet de leur espoir qu’au bout du risque, optent pour la solution radicale, ceux qui se sentent lassés s’enlisent alors dans la passivité. Mais le changement ne devrait pas intervenir par la réponse de chacun à son désespoir car le risque est grand qu’ainsi il prenne un revêtement qu’on n’aurait pas souhaité. Il est nécessaire que cet état de fait change, mais par des mesures réfléchies et efficaces, d’ordre étatique certes, mais également et surtout individuel. J’ai à plusieurs reprises entendu ou lu des jeunes s’exaspérer de ne recevoir de retours positifs à leurs demandes d’emploi malgré le nombre croissant de ces dernières. Si nombreux l’expliquent par les exigences restrictives liées à l’expérience, un autre fait l’explique dans bien des cas et il s’agit de la mauvaise candidature. La candidature à un emploi peut paraitre un V acte simple mais la vérité est qu’elle ne l’est pas. C’est la phase qui nécessite le plus de sérieux et d’application car celle à partir de laquelle on se démarque ou non du lot. Lorsqu’on la rate, il y’a mille et une chances que l’on rate le reste. Lorsqu’on soumissionne à une offre d’emploi bien déterminée ou même qu’on le fasse de façon spontanée, il faut certes garder à l’esprit son objectif principal qui est de décrocher l’emploi mais celui-ci doit être précédé de ces deux autres, qui lorsqu’ils sont atteints, vous facilitent l’accès au principal : il s’agit de capter l’attention du recruteur, de lui laisser une bonne impression. Pour ce faire, voici quelques conseils simples à appliquer lors d’une candidature à un emploi : Faire avant tout un bilan honnête de ses candidatures passées : il s’agit là de se demander, surtout lorsque notre candidature se solde à chaque fois d’échecs, « Pourquoi pas nous ? » et de tenter de trouver des réponses objectives à cette question. Il faut nécessairement partir d’une intention de se remettre en cause et cela même si une part de nous est convaincue que nous avons été irréprochables. Une telle attitude ne peut que nous être bénéfique. Si ça peine tant à marcher, c’est qu’il y’a forcément un blocage quelque part et sachant qu’on n’est pas suffisamment puissant pour intervenir sur les blocages émanant des recruteurs, autant travailler sur soi et se parfaire tant que possible. A l’issue, on devrait arriver à trouver Les points nécessitant amélioration et agir dessus. Soigner la présentation de son CV : En fonction de votre profil de senior ou junior, de ce que vous désirez mettre en avant, vos compétences ou vos expériences, vous avez le choix quant à la présentation Biramawa Magazine-Page 47

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