Une maladie mystérieuse atteint les pécheurs sénégalais… Ce n’est ni la première fois et ce ne sera pas la dernière fois … réveillons nous !!!! L a zone économique exclusive, de 200 milles marins et son plateau continental, a une superficie de 23 800 km2 qui regorge de beaucoup de ressources halieutiques. Le Sénégal dispose d’une Zone Économique Exclusive qui s’étend sur 700 km de côte sur toute sa façade occidentale sujette à des tensions de toutes natures dues à plusieurs facteurs. La ZEE est d’une très grande richesse par la présence d’un upwelling côtier, de l’apport terrigène des cours d’eau et des conditions climatiques favorables (température et insolation) qui expliquent la très importante biodiversité. Ainsi, l’essentiel des activités de pêche s’effectue dans la zone dite côtière et marine du plateau continental. La pêche, dans cet écosystème, génère quelques 500 millions d´euros chaque année, ce qui en fait aujourd'hui une source unique de devises dans la région et une source essentielle de revenus pour le développement économique et social. De même que plus de 600.000 hommes et femmes dépendent directement de la pêche et des industries connexes. Une coïncidence troublante quand la migration clandestine connaissait, ces dernières semaines, une recrudescence inquiétante avec plus de 400 morts (soit plus que le bilan total du nombre de naufragés de l’année 2019 et des morts de la COVID19). Le nombre de départs depuis les côtes ouest-africaines a sensiblement augmenté d’après l’Organisation Internationale pour les Migrations. Pour le seul mois de septembre 2020, 14 bateaux transportant 663 personnes ont quitté le Sénégal pour rejoindre les Canaries, toutefois près d’un quart de ces embarcations ont connu des avaries ou des naufrages selon l’Organisation internationale pour les migrations. Une maladie troublante aux origines allergéniques !!! Bien qu’à l’état actuel, la thèse de la contamination virologique ou bactériologique est écartée après analyse des échantillons, la piste toxique engendrant une réaction allergogène est privilégiée. Sur les quatre échantillons d’eau de mer prélevés, il y’a la présence de l’acide phtalique (fabrication de produits organiques et de colorants), du soufre (colorants, engrais, caoutchouc, solvants, ou pâte à papier), de l’acide benzène dicarboxylique (interdit en Europe depuis le 4 juillet 2020, utilisé principalement comme agent plastifiant pour le PVC) et de l’acide hexadécanoïque (acide palmique entre dans la composition des margarines, des savons durs, du napalm. Il peut être utilisé comme plastifiant des liens huileux polymérisés dans la peinture). Or, dans le cas d’une contamination toxique, trois Biramawa Magazine-Page 39
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