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Ce n’est que lorsque nos principaux artistes ont eu du succès que les grosses compagnies ont commencé à s’intéresser à eux. Nous nous sommes rendu compte que de nombreux groupes ou artistes étaient dans la même situation que nous. Nous avons donc créé une structure qui propose tous les services dont un artiste peut avoir besoin aux différentes étapes de sa carrière, de la production à la distribution en passant par l’édition ou l’organisation de concerts. Une structure qui puisse faire le lien entre l’indépendance et la major. Je ne souhaitais pas que la nouvelle génération rencontre les mêmes problèmes que moi. Je pense que notre structure arrivait à point nommé dans l’industrie musicale. Était-ce facile de créer KEYZIT ? La création de la société en elle-même n’était pas difficile. Le plus dur c’est de la créer correctement et de la faire vivre sur le long terme. Je dirais que nous l’avons créé un peu dans la précipitation, ce qui explique pourquoi nous avons connu un premier échec en 2008. Nous avons toujours fonctionné sur fond propres et sans soutien bancaire ou investisseurs. Si nous avons pu tenir c’est par le soutien de la famille et de quelques amis qui ont mis la main à la poche pour nous aider dans les moments difficiles. « Nous avons pour but de devenir la maison de disques numéro un en Afrique ça peut paraître fou mais c’est à notre portée. » Après 20 ans d’existence, quel bilan tirez-vous de cette aventure ? Le bilan ne peut qu’être positif. J’ai commencé il y a 20 ans dans ma chambre, Page 32-Biramawa Magazine

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