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Africulurban, des résidences artistiques avec Tony Blackman. J’ajoute à cela, les cyphers, les battles et la plus grande compétition de rap au Sénégal (ndlr: Flow Up) où j’ai été finaliste deux fois consécutives (2017 et 2018) qui m’ont forgé et donné le goût de la recherche pour être artistiquement au top. Je peux dire que ce sont les fruits de mes deux albums. Qui sont vos idoles et modèles ? Quel(s) artistes (s) passé(s) ou présent(s) vous inspire(ent) ? Ici ce sont les classiques sénégalaises qui m’inspirent le plus. Mes idoles sont Cheikh Ndigueul Lô, Souleymane FAYE. J’écoute beaucoup du Anderson Paak et du Kendrick Lamar également. Comment ont été vos débuts dans la musique ? Comme tout début, difficile. Ma mère ne voulait pas que je devienne artiste. Également, la raréfaction des maisons de production n’arrangeait pas les choses à tel point qu’on pouvait se décourager et renoncer à son talent. Mais l’entourage était toujours là à booster, encourager au point d’arriver là où nous sommes actuellement. Quels conseils donnerez-vous aux jeunes élèves et étudiants qui ont du talent et qui sont passionnés de musique ? D’abord qu’ils n’abandonnent pas les études pour la musique, on peut allier les deux en trouvant le juste milieu. C’est très risqué d’abandonner les études pour une passion qui, parfois, peut s’avérer saturée. Oui le marché musical est saturé et demande énormément d’efforts et de sacrifices. Une passion on peut l’allier aux études et c’est plus sûr. « Mes idoles sont Cheikh Ndigueul Lô, Souleymane Faye. » Pourquoi avoir porté votre choix sur la musique ? Je pense que c’est dû à mon entourage immédiat, mon père fut un grand bassiste, mon oncle, également guitariste, mon grand frère aussi est un excellent chanteur. Et j’ai toujours aimé la musique, j’ai failli m’inscrire à l’école nationale des beaux-arts pour devenir instrumentiste. Toute ma vie c’est la musique. Page 12-Biramawa Magazine « D’abord qu’ils n’abandonnent pas les études pour la musique, on peut allier les deux en trouvant le juste milieu. » Le magazine a pour objectif de faire une « visite guidée » des professions. Si ce n’est pas indiscret nous voudrions savoir si la musique « nourrit » son homme au Sénégal ? Oui, il y a des artistes qui s’en sortent bien que la généralité soit le contraire. Il faut juste trou

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