ver une bonne stratégie qui fera sortir l’artiste du lot car tout le monde est talentueux. Quelles sont vos préconisations pour une meilleure promotion des artistes au Sénégal ? La première des choses à faire en ce moment, c’est de mettre sur pied un marché dense qui peut absorber nos produits. Le Sénégal compte 15 millions de personnes et seulement 3 millions s’intéressent à la culture urbaine à mon avis bien que cette population soit majoritairement constituée de jeunes. Certes il y a des efforts constatés sur le plan artistique et au niveau des politiques publiques. Mais il reste du chemin à faire. Il faut vraiment une politique claire d’appui aux artistes et acteurs culturels. « La première des choses à faire en ce moment, c’est de mettre sur pied un marché dense qui peut absorber nos produits. » J’imagine que, pour les besoins de votre carrière, vous êtes amené à passer beaucoup de temps en studio. Comment gérez-vous cela par rapport à votre vie personnelle ? Bien évidemment. Je passe plus de temps au studio que nulle part d’ailleurs. Et c’est devenu une habitude depuis presque plus de 3 ans. On le gère tant bien que mal même si nous sommes au studio la nuit et au lit le matin. En parlant de sphère privée, d’après vous est ce qu’on peut réussir sa carrière musicale et avoir une vie personnelle épanouie ? On a l’habitude de dire que l’impossible n’existe pas. C’est très difficile de concilier les deux en même temps. Mais voilà, il faut mettre de son côté tous les atouts pour une carrière Biramawa Magazine-Page 13 musicale aboutie bien que cela s’avère difficile. Et pour moi, ma musique c’est ma vie.
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