chaque citoyen du monde en soit conscient et essaie en conséquence de minimiser l’empreinte carbone que ses activités numériques peuvent avoir sur la planète. Ce qui peut facilement passer par des gestes très anodins auxquels on ne pense pas souvent, mais dont l’application peut énormément être bénéfique pour la réduction de la consommation énergétique. Par exemple, lorsqu’on travaille, consulter directement des sites déjà enregistrés en favoris permet de réduire de 4 les émissions de gaz à effet de serre. Fermer les onglets non utilisés et supprimer régulièrement les cookies peut permettre d’alléger les serveurs informatiques qui sont très énergivores. Car, selon l’ADEME, parmi les consommations les plus énergivores dans le numérique, nous avons les data centers qui émettent 25% d’émissions carbone, les infrastructures de réseau (28%), et les équipements des consommateurs qui capitalisent 47% d’émissions de gaz à effet de serre (portables, 40-BIRAMAWA MAGAZINE tablettes, ordinateurs, …). Il est clair que le numérique possède une panoplie d'avantages et énormément de potentiels pour favoriser un développement durable. Cependant, il faut en faire bon usage car il peut être rapidement un couteau à double tranchant. C’est pour cette raison qu’il est primordial que les citoyens soient avertis par une éducation à l’utilisation des médias numériques pour leur permettre de faire des choix éclairés, libres et consciencieux qui intègrent les enjeux et conséquences qu’implique chacun de leurs usages numériques en termes de consommation d’énergies. Pour aller plus loin : Dunya-Ethic : les bons gestes pour télé-travailler de façon éco-responsable ADEME : la face cachée du numérique Aïcha Kassé Lawson, Présidente & Fondatrice Dunya-Ethic
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