régulièrement « l’entrepreneuriat au Sénégal est un véritable parcours du combattant ». “RéinvestisLes facteurs culturels et sociaux : Le premier obstacle que rencontre le porteur d’un projet de création d’entreprises est sa propre capacité à faire preuve de sérieux, de rigueur et de persévérance, de courage pour résister à la pression, surmonter les difficultés et mener son projet à bien. Il faut également souligner la résistance de l’entourage. En effet, aussi bien le jeune actif ayant achevé ses études que le salarié désireux de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale se verront opposer les risques que représentent une telle démarche. Ainsi, il sera poussé vers la recherche d’un travail « sérieux », et au mieux, pourra monter son affaire comme activité secondaire. Il perdra un soutien pourtant essentiel, ainsi qu’un levier de motivation indispensable à son succès. sez vos plus-values dans votre activité et réinvenL’environnement des affaires : Au Sénégal, notre économie est plus consommatrice que créatrice de richesses ou apporteuse de valeur tez-vous à chaque fois, n’ayez pas peur des échecs, ils vous serviront, n’ayez pas peur ne pas avoir de vie au lancement de votre activité, votre sacrifice sera récompensé et vous serez fier du chemin parcouru. » ajoutée. Pour qu’un changement structurel s’opère en profondeur, il ne suffit pas d’initiatives isolées d’accompagnement des investisseurs et de campagnes de sensibilisation. Pour les experts, la réussite passe par l’encouragement de la production, de la transformation de produits bruts en produits finis. Et cela passe par la mise en œuvre de politiques publiques performantes et d’un programme de bonne gouvernance, ainsi que la garantie d’une administration efficace. Or, le Sénégal en est encore loin. Le financement de l’activité : Considérant la faible popularité de l’entrepreneuriat formel sur le continent, les entrepreneurs africains ne peuvent pas compter sur des business angels ou sur les aides publiques. Quant aux banques, elles ne sont guère enclines à octroyer des crédits professionnels, le manque de visibilité sur la crédibilité des startups et PME n’incitant pas à la prise de risques. Le marché des capitaux, de son côté, n’est pas adapté à ces acteurs de moindre envergure, qui ne peuvent pas non plus s’adresser aux fonds d’investissement, faute de moyens pour payer les tickets d’entrée. Restent les organismes de microfinance, mais qui n’octroient que de faibles montants à des taux d’intérêt extrêmement élevés. Ayant épuisé toutes les alternatives, les créateurs d’entreprise doivent par conséquent se contenter de leurs propres ressources… la plupart du temps insuffisantes. Ce cadre difficile comporte néanmoins un aspect positif : il contraint les entrepreneurs à se montrer créatifs, courageux, aventureux, autant de qualités qui contribueront à leur succès. 32-BIRAMAWA MAGAZINE
33 Publizr Home