trative, droit pénal et procédure pénale etc.). Les modules de formation sont sanctionnés par des évaluations périodiques et la rédaction puis la soutenance d’un mémoire sur un thème intégrant le champ d’application de la formation. Et enfin, il y a ce qu’on appelle le stage d’imprégnation dans les différentes directions de la Police. une reconnaissance de votre hiérarchie. Comment l’avez-vous vécu ? Oui l’accès à mon poste actuel s’est fait par nomination. Et je dois le dire, j’exprime toute ma reconnaissance à la hiérarchie de la confiance portée en ma modeste personne. Nommé un jeune commissaire dans une localité comme Touba n’est pas une chose aisée. Mais avec la formation reçue et le management prôné, j’ose espérer être à la hauteur des attentes. Pouvez-vous nous parler de votre carrière dans la police ? Je suis entré à la police en Août 2016, après une formation à l’école nationale de Police, j’ai été affecté au commissariat urbain de Diourbel en tant qu’adjoint au Commissaire. Après plus d’une année de service, j’ai été affecté à nouveau à Touba en qualité de chef de service du nouveau Commissariat d’Arrondissement de Ndamatou. Pour vous comment se matérialise concrètement le dévouement à l'intérêt public ? Le dévouement à l’intérêt public se matérialise très souvent par un ensemble d’élément concourant à l’intérêt général comme la citoyenneté, le civisme, le respect des institutions, le professionnalisme dans l’exécution des tâches qui nous sont confiées, la transparence et la probité. L’accès à votre poste actuel s’est fait par nomination, cela a dû continuer un accomplissement personnel mais aussi 28-BIRAMAWA MAGAZINE Pouvez-vous nous décrire les missions d’un commissaire de Police ? A vos yeux, quelles sont les qualités à cultiver pour exercer ce métier ? Les missions d’un commissaire de police sont énormes. On peut citer les tâches de conception, de direction, d’application et de contrôle, de gestion du personnel placé sous ses ordres, des missions au sein des représentations diplomatiques et consulaires sénégalaises à l’étranger, des missions d’enquête judiciaire d’envergure international, d’enquête judiciaire à l’intérieur du pays, d’enquête administrative. Mais au-delà de ces missions statutaires, il faut signaler qu’un commissaire de police est aussi un régulateur social. Il nous arrive de conseiller et d’orienter des citoyens en situation de détresse sur des questions ne relevant pas a priori de nos compétences. A mon avis, l’écoute fait partie des qualités essentielles d’un commissaire de police. Elle permet de recueillir des informations et dénonciations. Et ceci participe sans doute à une meilleure prise en compte des besoins du personnel mais aussi des populations. C’est dans ce sens que des orientations sont faites et des objectifs identifiés dans la prise de décision. A cela s’ajoutent la discipline et la bonne moralité. La discipline constitue le pilier fondamental du commandement. Et la notion d’hiérarchie serait dépourvue de sens si celle-ci n’était pas érigée en règle. La bonne moralité quant à elle caractérise la noblesse de la fonction. En effet, elle nous interdit d’avoir des comportements indécents à tout point de vue. Et pour preuve, une enquête de moralité est exigée pour l’accès au concours. La bonne moralité et la discipline font donc partie des critères dans la police,
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