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Il faut s’engager, chacun dans le cadre qui lui convient le mieux ; être utile à sa famille, son quartier, sa ville, sa région, son pays, et chacun avec les moyens qui lui sont accessibles. Aux jeunes filles, mon message est qu’il faut savoir que rien ne nous sera offert gratuitement. Nous devons continuer à nous battre pour arracher nos droits. Pour cela, ma mère reste mon modèle. Elle est veuve depuis 2004, avec quatre enfants à entretenir, à nourrir, à éduquer, à surveiller. Et elle le fait avec toute la dignité requise, le courage qu’il faut. Sans elle, peut-être que mes frères et moi ferions partie de ceux qu’on compte parmi les enfants de la rue. Merci à ma championne, ma héroïne, à qui je souhaite ressembler ; à qui je souhaite que toutes les filles ressemblent. Biramawa vous remercie. Votre mot de la fin ? Je garde toujours l’espoir que nous vivrons très prochainement dans une Nation où hommes et femmes vivront harmonieusement, sans violences, sans haine ; que nous vivons dans une Nation où tous les citoyens seront traités de manière égale, et bénéficieront des opportunités existantes sans une discrimination quelconque. Et je renouvelle mes hommages à tous ceux qui se battent pour cet idéal. A vous, BIRAWAMA, ainsi qu’à vos confrères des médias de façon générale, je vous exprime encore une fois ma gratitude. Sans vous, ni ma modeste personne, ni ma maigre contribution au combat citoyen ne seraient connus des citoyens. Vous êtes mes principaux alliés, car vous portez ma voix là où je ne peux pas mettre les pieds.

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