réalistes est aujourd’hui possible grâce à l’Intelligence Artificielle et le Big Data. En faisant cela, on peut déceler rapidement les secteurs vulnérables et orienter dessus les priorités d’investissement. Prenons le secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Cette pandémie a montré l’urgente nécessité de développer et renforcer l’enseignement à distance. L’exemple de l’Université Virtuelle Sénégalaise (UVS) qui était décriée par certains dans le passé, a montré, dans ce contexte, toute sa pertinence. Le télétravail également montre comment on peut faire des économies en temps et en ressources. Pour finir, cette pandémie a mis l’accent sur des secteurs prioritaires qui nécessitent plus d’attention en termes d’investissement comme la santé et l’éducation. Au-delà de votre vie professionnelle, existe-il une cause qui vous tient à cœur ? Les causes qui me tiennent vraiment à cœur fusionnent quasiment avec ma vie professionnelle aujourd’hui, à savoir l’éducation des jeunes générations et la promotion des sciences. C’est une façon de vivre sa passion au quotidien. Mais comme tout astronome, le devenir de notre planète et de ses ressources est une préoccupation et nous sensibilisons sur la cause environnementale. La Terre est la seule planète connue à ce jour dans l’univers à abriter la vie. En attendant d’en découvrir une autre semblable, prenons bien soin d’elle ! Quelles sont vos hobbies ? Je dois avouer qu’il n’y en a pas 30-BIRAMAWA MAGAZINE beaucoup. Plus jeune, c’était le dessin et l’astronomie. Aujourd’hui je n’ai plus beaucoup de temps pour le dessin, il ne me reste donc plus que l’observation et la photographie du ciel avec les télescopes. De nature très casanière, j’aime rester avec ma famille devant la télé et me documenter. J’ai tout le temps besoin de lire, d’apprendre et de m’informer. Quel est votre message à l’endroit de la jeunesse sénégalaise ? Je leur demande d’avoir un rêve dans la vie, et de ne pas avoir peur d’être des « fous » ; car « seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde, y arrivent ». Par folie, il faut comprendre le courage de croire en ses rêves malgré les obstacles, de persévérer et de choisir parfois des chemins non conventionnels. Il faut oser ! Mais je leur demande aussi d’aimer et de toujours respecter leur pays, ses institutions et les principes de la république qui font de nous de bons citoyens. L’éducation doit être une priorité et la base de tous les efforts et le travail ne doit pas laisser place à la facilité. Ils doivent toujours se rappeler que le Sénégal n’a que nous, et nous n’avons que le Sénégal. Biramawa vous remercie. Votre mot de la fin ? D’abord rendre grâce à Dieu, le Tout Puissant, et remercier mes parents. Ensuite prier pour notre pays, le Sénégal afin que la paix y règne toujours et que le développement souhaité soit au rendez-vous pour le bonheur de tous et des générations futures. Je remercie Biramawa pour cette opportunité mais surtout vous féliciter pour la qualité de votre travail et la belle dynamique d’innovation dans laquelle vous êtes. « Je leur demande d’avoir un rêve dans la vie, et de ne pas avoir peur d’être des « fous » ; car « seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde, y arrivent ». Par folie, il faut comprendre le courage de croire en ses rêves malgré les obstacles, de persévérer et de choisir parfois des chemins non conventionnels. Il faut oser ! »
31 Publizr Home