-Instruction et gestion du contentieux en matière domaniale ; -Liquidation et suivi des paiements d’impôts et de taxes dus pour occupation du domaine de l’État et, accessoirement, du domaine public maritime et fluvial. Quels sont les prérequis pour occuper le même poste ? Pour occuper le même poste, il faut juste avoir fait la formation à l’ENA, le reste viendra progressivement notamment avec l’expérience acquise au Bureau et sur le terrain. Une formation préalable ou postérieure en droit ou en économie peut se révéler d’une certaine utilité. Une bonne culture générale aussi diverse que variée ne serait pas de trop. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent exercer le même métier ? Mon conseil serait de travailler, d‘encore travailler et de toujours travailler comme le préconisait le Président WADE. Comme le dit l’adage populaire, seul le travail paie mais aussi, après l’effort, le réconfort. Privilégier aussi, au cours de leur cursus, les filières juridiques, politiques et économiques. Mais, au-delà, tous les profils sont éligibles et susceptibles de travailler à la DGID. Et enfin, préparer sérieusement et rigoureusement le concours de l’ENA qui est un brin difficile. Au-delà de votre vie professionnelle quels sont vos hobbies ? En dehors de mon travail, mes activités essentielles tournent autour du sport, de la lecture, du visionnage de films et séries et enfin, de la participation aux activités cultuelles (relevant du Culte, de la foi) et culturelles de mon dahira. Je suis aussi passionné de débats politiques, économiques, culturels. 14-BIRAMAWA MAGAZINE Étant un fédérateur né, j’aime aussi réunir les gens, surtout ceux qui me sont chers, autour de sujets ou d’intérêts communs. Les pays du monde notamment le Sénégal font face à une situation très grave (COVID 19). Quels sont d’après vous les impacts de cette pandémie sur le plan fiscal ? Le monde connaît effectivement une crise sanitaire sans précédent. Dans le contexte de la mondialisation, le monde étant devenu un village planétaire, le Sénégal ne pouvait pas échapper à cette vague de contamination virale. Dès le début de la crise, les grandes nations européennes nous avaient prédit de nombreux morts. Mais les sénégalais ont fait preuve de courage, de responsabilité, d’abnégation et de professionnalisme dans la gestion de cette pandémie. Cela s’est traduit par des statistiques croissantes de cas d’infectés certes mais maitrisés par nos services de santé, avec une nette amélioration de la qualité de traitement des malades. Le Président de la République a pris une batterie de mesures parmi lesquelles la plus notable sans doute est l’annulation d’une valeur de 200 milliards représentant des dettes fiscales. Les recettes fiscales, du point de vue de leur recouvrement ont fortement chuté. Les pénalités ont assez souvent fait l’objet de renonciation au nom de la clémence administrative. Les effectifs ainsi que le temps de présence au Bureau ont été fortement réduits. Biramawa vous remercie. Votre mot de la fin Je vous remercie infiniment pour m’avoir donné la possibilité de m’exprimer sans détours et de véhiculer certaines de mes idées sur cette plateforme. Je prie Dieu pour qu’il nous aide à combattre et repousser à jamais cette maladie mais aussi qu’il nous aide à gravir les échelons d’une réussite optimale, sans embuches, ambages ni anicroche.
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