Ahmadou Bamba NDIAYE est Contrôleur des Impôts et des Domaines. Dans cet interview il revient sur son parcours de formation marqué notamment par l’obtention en 2010 du Diplôme de Baccalauréat avec la mention Très Bien. Bamba adresse également des conseils aux jeunes qui souhaitent exercer la même profession que lui. Qui est Ahmadou Bamba NDIAYE ? Je suis un jeune sénégalais de 30 ans, marié et père de deux enfants. Je suis né à Tivaouane. Mais j’ai grandi entre Dakar, Thiès et Saint Louis. Je suis un talibé mouride, passionné par la déclamation des panégyriques de mon homonyme. Passionné aussi de films, séries, de sport, de littérature entre autres passions. « A l’âge de 06 ans, je suis allé à l’école coranique communément appelée « daaraa » pour y être initié à l’apprentissage du Saint Coran, de la sounna ou tradition prophétique ainsi que les sciences islamiques diverses. » Quel poste occupez-vous actuellement ? Actuellement, je travaille comme Contrôleur des Impôts et des Domaines au Centre des Services Fiscaux de Mbour. Je suis affecté au Bureau des Domaines dudit CSF depuis juillet 2016 où j’anime l’Unité de Gestion des Procédures domaniales numéro 01, concernant les communes de DIASS, SINDIA, POPENGUINE-NDAYANE, NGUEKOKH, MALICOUNDA, MBOUR, SANDIARA, THIADIAYE, SESSENE, NDIAGANIAO, FISSEL ET JOAL-FADIOUTH. Pouvez-vous revenir sur votre parcours de formation ? Et Ou avez-vous effectué vos études ? A l’âge de 06 ans, je suis allé à l’école coranique communément appelée « daaraa » pour y être initié à l’apprentissage du Saint Coran, de la sounna ou tradition prophétique ainsi que les sciences islamiques diverses. Après deux ans de formation, mon père m’a inscrit à l’école primaire dénommée POINT E 2. Après un séjour de quatre années dans ledit établissement, mon père a été affecté à Thiès et je suis allé le rejoindre. J’y ai fait les classes de CM1 et CM2. Après l’obtention de mon CFEE, en 2003, je suis allé au collège MBOUR 01, situé non loin de la maison familiale. Remarque, cette année 2003 a fortement marqué mon existence dans la mesure où j’y ai remporté pas mal de prix, notamment un concours national en arabe et un autre en éducation artistique organisé par le FNUAP. Jusqu’à cette année, j’alliais les études françaises et celles coraniques. Ce qui n’était pas facile du tout, combinaison qui me prenait également beaucoup d’énergie et de temps mais je savais que c’était mon intérêt personnel et ma formation spirituelle qui étaient en jeu. Ce qui m’a aidé à le supporter sans trop me plaindre. En 2007, j’ai eu mon BFEM avec comme particularité le fait que j’étais premier de mon centre d’examen. Une année auparavant, ma grande sœur avait réussi le même exploit en étant, elle aussi, première du même Centre. A l’époque, j’avais commencé à m’intéresser à l’interprétation musicale et il n’était pas rare de me voir sur le podium des journées culturelles scolaires reprendre des chansons célèbres. Le BFEM en poche, je suis allé au mythique et célèbre Lycée Malick SY de Thiès poursuivre mes études. Après trois années intenses et passionnantes passées à la vitesse de la lumière, j’ai obtenu mon baccalauréat, série L ‘1. Un exploit, j’ai envie de dire, s’est produit en 2010 lors de l’examen du Baccalauréat. Pouvez-vous nous en parler ? Mdr. En 2010, j’ai obtenu mon baccalauréat avec la MENTION TRÈS BIEN, avec une moyenne de 16, 04 devenant, encore une fois de plus, premier de mon Centre d’examens. Une chose assez rare chez un bachelier contemporain. BIRAMAWA MAGAZINE - 11
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