ce, quel que soit le niveau d’étude. Donc je demande aux jeunes de ne pas hésiter, c’est un secteur d’avenir et pourvoyeur d’emplois. Comme évoqué ci-dessus les métiers du secteur de l’audiovisuel sont divers et variés. Également, je conseille aux jeunes de suivre sérieusement des formations, s’ils en ont la possibilité. Car les métiers de l’audiovisuel sont de plus en plus techniques et exigent des compétences. C’est bien de se former « sur le tas » mais le diplôme offre une meilleure garantie pour trouver facilement un travail et surtout pour avoir un bon salaire. C’est un secteur aussi où on peut entreprendre, créer sa propre boîte de production. Aujourd’hui avec le développement des technologies de l’information et de la communication, il est également possible de produire ses propres contenus pour ensuite les monétiser via les plateformes de streaming par exemple. « Le secteur de l’audiovisuel a beaucoup évolué ces dernières années, tant du côté de la télévision que du cinéma. » Pour changer de registre, après (8) ans dans le secteur de l’audiovisuel, quelles sont les grandes avancées que vous avez notées ? Le secteur de l’audiovisuel a beaucoup évolué ces dernières années, tant du côté de la télévision que du cinéma. C’est un secteur en plein développement, la production est très dynamique. Il y a eu des avancées considérables. Avec la mise en place du Fond de Promotion de l’Industrie Cinématographique, le cinéma sénégalais s’exporte de plus en plus dans la sous région. Des séries comme par exemple « Maîtresse d’un homme marié » ont fini de conquérir les télespecteurs des pays africains. Nos séries sont bien suivies à l’étranger maintenant. Certaines d’elles capitalisent des millions de vues sur YouTube. Il ya quelques années les sitcoms ivoiriennes et burkinabés occupaient l’espace télévisuel africain mais maintenant le cinéma sénégalais s’est fait place non-négligeable. De plus en plus de productions internationales sont tournées au Sénégal. Notre pays offre un joli décor selon certains grands réalisateurs. Les producteurs investissent de plus en plus dans le secteur. Les structures de production se sont multipliées et certains s’en sortent bien. L’Etat est conscient du dynamisme de ce secteur en créant les ISEP mais la qualité de la formation laisse à désirer car les moyens matériels ne suivent pas. Biramawa Magazine-Page 25
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