59

Il nous a initié et beaucoup appris sur les rudiments de bases théoriques et pratiques de chaque instrument mais aussi nous apprenait à reprendre des morceaux de Bob Marley, des standards de jazz, et des musiques françaises. C’est à partir de ce moment qu’on a commencé à faire de la scène. « La musique ne nous a pas empêché de suivre nos études scolaires normalement. Tous les membres de la famille ont eu des diplômes universitaires. » Cette année vous fêtez votre 23ème anniversaire. Quel Bilan tirez-vous de votre parcours ? Le bilan est assez positif parce qu’on a réalisé beaucoup de choses depuis nos débuts. Tout d’abord la musique ne nous a pas empêché de suivre nos études scolaires normalement. Tous les membres de la famille ont eu des diplômes universitaires. Ensuite depuis 2010, nous avons mis en place à Saint-Louis un studio d’enregistrement du nom de ‘’Diart-Diart Studio’’ qui nous permet de faire nos propres productions mais aussi et surtout qui a fait la production de beaucoup d’artistes de la ville du nord. A travers le studio nous avons permis à beaucoup de jeunes artistes sans moyens d’avoir un départ sur le marché artistique. Nous avons aussi déchargé beaucoup d’artistes saint-louisien qui allaient jusqu’à Dakar pour faire leurs enregistrements avec des coûts exorbitants juste pour la prise en charge de leur transport, hébergement et restauration. En somme notre studio participe au développement culturel de la ville. Enfin depuis l’obtention de nos diplômes d’étude, nous jouons tous les weekends dans les restaurants et bars de la place, ce qui participe à l’animation Biramawa Magazine-Page 59

60 Publizr Home


You need flash player to view this online publication