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Vos motivations ? Quand un recruteur vous questionne là-dessus, il sait déjà que tout candidat à un emploi nourrie des intérêts personnels, c’est même tout naturel. Cependant il veut voir, au-delà de vos intérêts personnels, si ceux de l’entreprise ont également ne serait-ce qu’un peu d’importance pour vous. Ainsi dans la tournure de vos réponses, n’oubliez jamais de mentionner ce que vous pourriez apporter à l’entreprise. Vos objectifs professionnels ? Ce qui est recherché à travers cette question, au-delà de vos ambitions, c’est de voir si l’entreprise peut se permettre de se projeter avec vous et si vous seriez du genre à rester sur du long terme ou plutôt le genre baladeur. Il vaut mieux être sincère dans sa réponse. Mais si vous aspirez réellement à cheminer avec l’entreprise de façon durable, ne vous éparpillez pas, restez sur des objectifs proches de ce que vous visez avec elle. Vos défauts ? Cette question n’est pas vraiment un piège. Quand elle vous est posée, elle l’est clairement et l’objet est de déceler ce qui dans votre comportement pourrait être dérangeant dans le cadre du travail à confier. Tout le monde en a des défauts. Ce qui peut être dangereux ou disons qui pourrait vous être moins favorable dans votre réponse serait de cité votre défaut et point. Là, vous laisserez le recruteur se faire sa propre interprétation. Par contre vous serez plus prudent d’y aller de la façon suivante par exemple : « il peut m’arriver de manquer d’autonomie, parce que…(explication), mais, si… (atténuation), je n’aurais alors pas de mal à en faire preuve » ou bien « il m’arrive de manquer d’autonomie, mais depuis que j’en ai fait le constat (ou qu’on m’en a fait la remarque) je travaille dessus et espère en arriver à bout ». Dit de cette façon ou Page 50-Biramawa Magazine qui en soit proche, vous rassurez alors le recruteur et réduisez l’interprétation négative qu’il en aurait fait si vous vous en étiez limité à « je manque d’autonomie ». En résumé, lorsque vous décidez de déposer votre candidature pour un emploi, vous devez y consacrer du temps du début à la fin, avoir un souci accru du détail de sorte à ne rien minimiser, faire preuve de subtilité tout au long du processus tout en restant honnête avec vous-même et votre interlocuteur. Par ailleurs, les candidatures spontanées peuvent aussi être fructueuses, si vous vous y consacrez avec le même sérieux que pour celle suite à une offre. Dans le cadre de ce type de candidature privilégiez les cabinets de recrutement et sociétés d’intérim chez qui les besoins sont plus fréquents où il est donc plus facile de voir la chance vous sourire. Toutefois, lorsque vous adressez une candidature spontanée directement à une entreprise, évitez les demandes non spécifiques ou qui seraient multifonctionnelles car ainsi vous risquez de vous faire coller l’étiquette d’un chercheur sans réel objectif et cette indécision ne vous serait pas favorable en cas de tri pour une opportunité. Une chose s’avère également primordiale à l’heure actuelle pour les recherches d’opportunités, c’est se créer un profil sur au moins, un réseau social professionnel. LinkedIn marche très bien. De l’interaction et du partage peuvent naître d’énormes opportunités. Pour terminer, allez au contact des autres, échangez, faites du réseautage car en discutant récemment avec un collègue, j’ai pris conscience que même dans une salle de jeux, on peut se faire des opportunités qui nous changent la vie.

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