de patrouille maritime de l’Armée de l’Air (Twin Otter, BN2T, Casa 212, casa 235 maritim patrol) et des 29 bâtiments de la marine nationale (Vedette Côtière Rapide, Bâtiments de Surveillance Côtière, (Patrouille Haute Mer (et les futures acquisitions telles que l‘Offshore Patrol Vessel 58 S de l’entreprise Piriou)) pour le pistage et le suivi de tous les bateaux s’infiltrant dans nos eaux territoriales. Au port, il faut installer un laboratoire d’analyse last cri en vue d’instaurer une autonomie nationale non dépendante de la trentaine de privés comme l’Institut pasteur, Lab 24, Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Epidémiologique et de Formation (IRESSEF) du Pr Mboup ou autres, …. L’objectif principal est de s’autodéterminer de la création ou de la suppression des unités de recherches et de leur orientation face à nos besoins non suivant celle d’un pays tiers. L’exploitation des hydrocarbures, une menace réelle à prévoir et à voir venir Dans les économies « traditionnelles » par exemple, aux problèmes environnementaux majeurs (eau potable, qualité et quantiPage 44-Biramawa Magazine té d’alimentation, hygiène de l’habitat, vecteurs de maladies) sont associées les maladies infectieuses et transmissibles, les carences nutritionnelles et la mortalité néo et périnatale. Avec l’industrialisation, surtout à travers l’exploitation du pétrole et du gaz, la rationalisation de la production de masse, y compris dans le secteur agricole, et l’urbanisation, de nouvelles menaces apparaissent en raison d’émissions croissantes de substances toxiques susceptibles de s’accumuler dans l’eau, l’air, les sols et les aliments. Il nous faudra être plus que vigilant si nous ne voulons pas acter notre perdition. Le Sénégal ne peut pas se permettre une nouvelle épidémie après la Covid 19, nos priorités de base risqueront d’en pâtir. La pêche, le tourisme côtier, l’exploitation des hydrocarbures et l’exploitation éolienne en offshore sont et demeureront d’importantes activités économiques. Afin de trouver des solutions communes aux multiples problèmes écologiques dus à la dégradation du milieu marin et des zones côtières, il nous faudra être proactif. Cherchons à prévenir les catastrophes au maximum plutôt que de nous focaliser sur les conséquences.L’intangibilité et l’inabrogabilité du droit de l’environnement doit être une nécessité plutôt qu’un vœu pieux. Le droit de l’environnement doit rentrer dans la catégorie des règles juridiques non abrogeables et intangibles au nom de l’intérêt commun de l’humanité. Plusieurs menaces risquent de faire reculer le droit de l’environnement, la volonté démagogique de simplifier le droit pousse à déréguler, voire à délégiférer en matière d’environnement compte tenu du nombre croissant de normes juridiques environnementales au plan international comme au plan national. L’existence d’un cadre juridique contraignant permet de promouvoir des normes cohérentes pour la conception et l’exécution des actions nécessaires à la Réduction des Risques de Catastrophes (RRC) notamment, l’adoption de nouvelles législations, des instruments de planification, ou la révision des textes juridiques existants qui s’avèrent obsolètes ou non appropriés et peu ou pas contraignants par rapport aux nouvelles exigences de la RRC (Structure de la Direction de Protection Civile et de la Commission Supérieure de la Protection Civile, …).
45 Publizr Home