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Il va falloir créer un réseau de communication panafricain, c’est un peu ce que nous sommes en train de mettre en place en ouvrant des bureaux dans plusieurs pays. Pour aller dans ce sens nous sommes en train de créer une agence de communication internationale qui s’appuiera sur nos différents bureaux dans le monde. Par ailleurs il faudra réfléchir à un statut spécial qui puisse faciliter le travail et aussi la circulation des artistes et professionnels de la musique sur le continent. C’est encore trop compliqué aujourd’hui pour un artiste Gabonais, par exemple de se produire au Mali ou inversement. Pour changer de registre au-delà de KEYZIT, quelles sont les causes qui vous tiennent à cœur ? Je suis sensible à tout ce qui touche les enfants de près ou de loin. En Afrique, il y a encore beaucoup trop d’enfants dans les rues, d’orphelins livrés à eux-mêmes. Nous sommes déjà très actifs sur ce sujet, notamment au Togo, au Bénin et au Mali mais pour aller plus loin, nous prévoyons de créer des orphelinats entièrement financés par KEYZIT. Il ne faut pas forcément attendre après les gouvernements ou les associations déjà existantes. J’estime que si le travail était déjà fait nous ne connaitrions pas cette situation. Je suis moi-même père de famille et à chaque fois que je vois un enfant dans la rue j’ai l’impression de voir un des miens et ça fait mal. On se doit d’agir. « Je conseille souvent aux gens de trouver ce qu’ils aiment dans la vie et d’en faire leur métier. » Quels sont vos hobbies ? Je ne sais pas vraiment quoi répondre à Page 36-Biramawa Magazine cette question. Mon hobby est devenu mon boulot donc je n’ai pas vraiment l’impression de travailler même si je suis conscient que je travaille énormément. Mon travail me permet de voyager, de lire, faire du sport, rencontrer des gens formidables, apprendre tous les jours. C’est pour cela que je conseille souvent aux gens de trouver ce qu’ils aiment dans la vie et d’en faire leur métier. Il y a des opportunités de business partout, il suffit de bien observer. Biramawa vous remercie. Votre mot de la fin ? Merci pour cette interview, longue vie à Biramawa !

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