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mieux te connaître... J'écoutais avec la plus grande attention l'argumentaire du beau gosse et je me demandais même parfois si c'est bien à moi qu'il s'adressait. Pendant le dîner, Papis me posa encore des questions sur moi. Ma vie en dehors des études l'intéressait beaucoup. Et je compris très vite qu'il voulait en réalité savoir si j'étais libre de sortir avec lui ou pas. J'ai alors décidé de lever l'équivoque: - J'avais un petit ami. Mais il est parti faire ses études en France. Et les relations à distance, ça ne me tente pas. J'ai alors décidé de rompre avec lui. - Hum ! On dirait que j'ai une petite chance de te conquérir, chère demoiselle - Ça dépend de ce que tu cherches et de ce que je suis disposée à offrir... - Et qu'est-ce que tu es disposée à offrir ? - Dis-moi d'abord ce que tu cherches ? - Je crois te l'avoir déjà dit dans mon argumentaire... - Eh bien répète-le ? - Je te l'ai dit, je ne saurais encore le définir exactement. Mais quelque chose me dit en tout cas que tu serais une excellente épouse pour moi. - Je pense que c'est trop tôt pour moi de parler de mariage. Je n'ai que 20 ans, je suis en Première année et j'aimerais bien terminer mes études universitaires. - Donc, il est interdit de se marier à 20 ans ? - Pourquoi tu n'as prélevé que cette partie de ma réponse ? - Parce que l'autre partie est plus un but pour moi qu'un obstacle... - Je ne comprends pas ce que tu veux dire par là... - C'est pourtant simple. Je veux simplement te faire savoir que tes études universitaires me préoccupent au plus haut point. Et que je ferai de ta réussite mon affaire personnelle... - Ça a tout l'air d'un discours enchanteur ça. Mais c'est le suivi qui m'inquiète... - Là, tu soulèves un autre problème chérie : la confiance. - N'est-ce pas la clé de toute relation ? - Tu as raison. Et ce sera désormais inscrit dans la partie, priorité, de mon agenda professionnel. - Je ne veux pas être dans ton agenda professionnel moi... - Dans ce cas, je vais résumer les choses : tu seras désormais ma priorité absolue - Hum ! On verra bien - Est-ce que cela veut dire que tu es prête à devenir mon épouse ? - J'ai pas dit ça. Mais comme tu l'as souligné au début, apprenons à mieux nous connaître d'abord. Après, nous ne sommes pas forcément maîtres de l'avenir. - Bon, c'est d'accord ! Tu sais quoi ? - Non, dis-moi ? - Je ne pensais certainement pas que t'étais une tête vide, mais je ne m'attendais non plus pas que tu sois aussi pertinente dans ton raisonnement. - J'adore les compliments. Merci jeune homme de bonne famille... Et nous nous mîmes à rigoler... La suite, c’est dans quinze jours et je vous avertis, c’est terriblement renversant. Les âmes un peu trop sensibles, vous êtes priés de bien prendre les précautions nécessaires avant d’entamer la fin de cette histoire. Ayoba FAYE Journaliste d'investigation-Rédacteur en Chef PressAfrik Biramawa Magazine-Page 29

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