Bonzzzooouuurrr Warahmatullah chers lecteurs et lectrices de Biramawa... I l n’y a pas d’antalgique assez puissant pour soigner le Désespoir. Il n’y a que le temps pour y remédier. Les conditions peuvent être très difficiles. Tous les canaux et issus bouchés. L’environnement hostile, l’horizon obscur. Mais les remèdes extrêmes ne doivent jamais être une option. Pour chacun de nous, il y a eu des moments très durs où les obstacles se sont enchaînés devant chacune de nos entreprises pour freiner notre élan. Il y en aura encore sur le chemin qu’il nous reste à parcourir. Oui, d’ailleurs des obstacles, il y en aura toujours. Mais aucun d’entre eux n’est insurmontable. Parce que pour ceux qui croient, « Dieu n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité ». Ce qu’il faut, c’est aller chercher la force minimale pour FAIRE FACE. La meilleure manière de surmonter les épreuves, c’est de les lier à notre quotidien d’homme. Ainsi, nous préparons notre mental et notre corps à les affronter. Mais attention, les épreuves (ou problèmes pour faire simple), il faut également les classer par ordre de priorité dans l’échelle de la fameuse Pyramide de Maslow. Faire d’abord de nos besoins primaires et physiologiques une priorité absolue nous aiderait mieux à affronter les autres problèmes avec plus de force physique et tranquillité d’esprit. Le plus dur aujourd’hui, pour les jeunes gens et autres personnes en âge de s’affirmer, c’est d’affronter les pesanteurs sociales. Le regard des autres qui comparent, qui jugent, qui scrutent et épient les tares et faux-pas. Comment bien faire comprendre à ces jeunes qui prennent les pirogues de la mort, bravent la mer en quête d’un Eldorado, que la belle voiture et la villa du voisin ne sont pas synonyme d’une vie accomplie et d’un bonheur absolu ? Comment les convaincre que s’ils ont la PAIX, tout leur est possible chez eux ? C’est vrai que les ressources se raréfient de plus en plus et que les politiques mises en place par nos gouvernants ne favorisent pas souvent l’épanouissement professionnel de la plupart des jeunes. Mais il y a toujours une solution, si on insiste et qu’on décide d’affronter un à un les problèmes. Et où que vous soyez et quel que soit votre niveau de réussite ou d’échec, sachez qu’il n’existe pas d’équilibre solide. Ils sont tous précaires. Comme, il n’y a pas de situation désespérée. Elles ont toutes une issue. Il faut au Seigneur moins d’une fraction de seconde pour hisser au sommet le désœuvré et encore moins pour noyer un roi dans les abîmes. Sur ce, on se donne rendez-vous au prochain numéro de Quinzomadaire pour une autre chronique. Nous condoléances à toutes les familles qui ont perdu un proche dans la mer. Nous nous inclinons devant la mémoire des disparus et la douleur de leurs proches. Ayoba FAYE Journaliste d'investigation-Rédacteur en Chef PressAfrik Novembre 2020-Biramawa Magazine-Page 21 présentons nos sincères
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