37

Une arme contre la mortalité maternelle I. Contexte Dans les pays en développement, une femme sur 75 meurt de causes liées à la grossesse ou à l’accouchement. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a estimé qu’un tiers des nourrissons, soit 14 000 000 avaient perdu la vie à travers le monde parce que leurs mères ont eu des grossesses : « trop nombreuses ou trop rapprochées », ou parce qu’elle est « trop jeune » ou « trop âgée ». La population du Sénégal était estimée à 14 799 859 habitants en 2016. Si le rythme de croissance démographique est maintenu, la population atteindrait 22,3 millions d’habitants en 2030, soit presqu’un doublement (1,5 fois) de la population en 15 ans. Cette augmentation rapide de la population aura des conséquences sur les secteurs de développement socioéconomiques (Santé, éducation, habitat, nouveaux emplois, …). La contraception, peut jouer un rôle de premier plan dans la protection de la vie des nourrissons, des femmes et de la famille toute entière sur le continent africain. II. Définition Ainsi, la contraception se définit comme l’utilisation d’agents, de dispositifs, de méthodes ou de procédures permettant de diminuer la probabilité de conception ou d’éviter la survenue de grossesse de manière temporaire et réversible. III. Mécanismes d’action Ce que veulent les femmes c’est une contraception efficace mais peu risquée et confortable Comment agissent ces méthodes de contraception ? Il y en a : • qui bloquent l’ovulation comme la pilule, l’anneau vaginal ou le patch contraceptif, • qui empêchent la rencontre des spermatozoïdes avec l’ovule, comme le préservatif, le diaphragme ou les spermicides, • qui empêchent la nidation de l’œuf, comme le stérilet. BIRAMAWA MAGAZINE - 37

38 Publizr Home


You need flash player to view this online publication